
En tournée européenne en cette fin du mois de mai, Les Cowboys Fringants, groupe québécois de musique folk aux accents rock alternatif, vient enflammer la scène du Zénith de Paris le 24 et celui de Nantes le 25. C’est l’occasion de parler un peu de ce groupe engagé dont le succès a poussé jusqu’en France…
Composé de Karl Tremblay, Jean-François Pauzé, Marie-Annick Lépine, Jérôme Dupras, Simon Landry et Marc-André Brazeau, le groupe a vu le jour en 1996. Les trois premiers albums sont autoproduits : un par an entre 1997 et 1999, année où ils commencent à percer à Montréal.
Succès
Le véritable tremplin pour ce groupe est leur quatrième album Break Syndical sorti en mars 2002. Salué par la critique, plébiscité par les spectateurs pendant la tournée, l’album est un succès. Tant et si bien que le groupe sort un premier album live Attache ta tuque ! dans la foulée en 2003 avant de clôturer la tournée au Centre Bell de Montréal devant 20 000 spectateurs.
L’année suivante, le groupe s’exporte en France pour un nouveau succès. Les albums suivants (La Grand-Messe, L’Expédition, Que du vent notamment) confirment la notoriété des Cowboys et les installe dans le paysage musical québécois, devenant un véritable culte pour certains jeunes.
Car les textes des Cowboys Fringants sont engagés. Que ce soit contre la pauvreté, pour l’environnement, pour l’indépendance du Québec, ou encore contre les aléas de la vie, les chansons parlent, les chansons touchent. Le phénomène serait comparable avec Tryo ou encore Renaud en France.
Johnwait.net – Otiz
Leur dernier album « Que du vent »